Le parquet flottant est une solution prisée pour son esthétique, sa durabilité et sa facilité d’installation. Cependant, le choix d’un parquet flottant ne se limite pas à sélectionner un design attrayant. Plusieurs critères techniques doivent être pris en compte pour garantir un résultat optimal et durable.

Comprendre la structure et les composants du parquet flottant 

Un préalable important pour choisir son parquet flottant avec brio consiste à en cerner la composition. En effet, le parquet flottant se compose généralement de trois couches à savoir une couche d’usure, un cœur en HDF ou MDF et un contre-balancement. Souvent en mélanine ou en aluminium oxyde, la couche d’usure détermine la résistance aux rayures et à l’usure. Le cœur, quant à lui, influence la stabilité et la résistance à l’humidité. 

Optez pour un parquet avec un cœur en HDF haute densité si vous recherchez une meilleure résistance aux chocs. Vérifiez également l’épaisseur totale du panneau qui varie généralement entre 7 et 12 mm. Une épaisseur supérieure offre une meilleure stabilité et réduit les risques de déformation.

Évaluer la classe d’usage en fonction de votre espace 

La classe d’usage indique la résistance du parquet à l’usure et à la charge. Elle est définie par la norme EN 13 329. Pour les espaces résidentiels, les classes 21 à 23 sont adaptées, tandis que les classes 31 à 34 conviennent aux locaux commerciaux. Choisissez une classe en adéquation avec le trafic de la pièce. 

Pour les zones à fort passage comme les couloirs ou les entrées, privilégiez une classe 23 ou 32. Ces classes garantissent une meilleure résistance aux abrasions et aux impacts. N’oubliez pas que la classe d’usage influence directement la longévité de votre parquet.

Prêter attention à la résistance à l’humidité 

La résistance à l’humidité est un critère essentiel, surtout pour les pièces humides comme les cuisines ou les salles de bains. Recherchez des parquets traités avec des résines hydrophobes ou dotés d’un revêtement étanche. Ces technologies limitent les risques de gonflement et de déformation. 

Vérifiez également l’indice de gonflement épais (TSR). Cet indice mesure la réaction du parquet à l’eau. Un TSR inférieur à 18 % est recommandé pour les zones humides. Assurez-vous que les joints entre les lames soient bien serrés pour éviter les infiltrations.

Analyser les finitions et leurs implications techniques 

Les finitions du parquet flottant influencent son entretien et sa durabilité. Les finitions vernies offrent une protection immédiate et sont faciles à nettoyer, tandis que les finitions huilées nécessitent un entretien régulier, mais permettent des réparations locales. Pour les espaces très fréquentés, privilégiez une finition structurée ou matte qui masque mieux les micro-rayures. Bien qu’elles soient esthétiques, les finitions brillantes montrent plus facilement les traces et les imperfections. Choisissez en fonction de vos priorités : esthétique ou praticité.

Vérifier les certifications et les garanties 

Les certifications comme la norme PEFC ou FSC garantissent que le parquet est issu de forêts gérées durablement. Ces labels sont un gage de qualité environnementale et éthique. De plus, une garantie de 10 à 25 ans est souvent proposée par les fabricants. Examinez les conditions de la garantie, notamment les exclusions liées à l’installation ou à l’entretien. Un parquet certifié et bien garanti vous assure une meilleure tranquillité d’esprit et un investissement durable.